IciNiger : informations du Niger

L’info qu’il vous faut au Niger

Le président de la République du Niger Issoufou Mahamadou, ouvre la 5ème réunion des ministres de la culture des pays ACP

Ouverture à Niamey au Niger ce samedi 19 octobre 2019, de la cinquième Conférence des Ministres de la Culture du Groupes des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique

50 pays sur les 79 que compte l’organisation participent à cette 5 ème réunion de Niamey. Une participation record qui enregistre la présence d’une vingtaine de ministres et des représentants de l’UNESCO, de l’UNION EUROPÉENNE et plusieurs autres organisations et structures oeuvrant dans le domaine de la culture. Placée sous le thème: ” Renforcer et diversifier les partenaires pour les cultures ACP”, la réunion aura à son menu plusieurs panels sur le financement de la culture, l’essor de l’industrie culturelle et le patrimoine culturel. Un patrimoine qu’il faut valoriser a dit le président de la république ISSOUFOU MAHAMADOU qui ouvrait les travaux. Le chef de l’état a aussi invité les participants à se pencher sur les questions de climat et de sécurité. il y a un lien de cause à effet car les variations climatiques ont malheureusement un impact négatif sur non seulement la détérioration de l’environnement et le développement du phénomène de terrorisme qui affecte certaines régions de l’ACP. Les participants doivent aussi examiner la question de l’élaboration d’un plan de développement du partenariat entre les pays ACP et les organisations internationales qui doit être le pilier de la déclaration de Niamey qui sera en issu. À l’issue de la réunion, une conférence de presse sera animé par l’organisation de la réunion.

IciNiger (Mahamadou Abdoulkarim)


 

DISCOURS DU PRÉSIDENT ISSOUFOU 

Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement,

Monsieur le Secrétaire Général du Groupe des Etats d’Afrique des Caraïbes et du Pacifique,

Mesdames et Messieurs les membres du Corps Diplomatique et Consulaire, et Représentants des Organisations Internationales,

Monsieur le Gouverneur de la Région de Niamey,

Monsieur le Président de la Délégation Spéciale de la Ville de Niamey,

Mesdames, Messieurs,

Le Niger est heureux d’accueillir la présente session de la cinquième Conférence des Ministres de la Culture du Groupes des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique sur son sol. Au nom du peuple Nigérien, je souhaite la chaleureuse bienvenue à l’ensemble des participants.

Je voudrais à cet égard souhaiter la bienvenue aux différentes délégations à la présente rencontre, qui permet de donner à la culture la place centrale qui est la sienne en tant que facteur de croissance économique et de développement durable, mais qui n’a pas toujours été reconnue comme tel pour générer l’intérêt qu’il faut dans le cadre de nos politiques publiques.

Mesdames, Messieurs

Notre présente rencontre aura à se pencher sur plusieurs questions qui correspondent aux préoccupations de nos peuples. Il s’agira de « renforcer et diversifier les partenariats en faveur des cultures ACP », de « diversifier les sources de financement pour favoriser l’essor des industries culturelles et créatives » et examiner les « initiatives de coopération sud-sud : le rôle des villes et des gouvernements locaux », d’échanger sur le « patrimoine culturel, les industries créatives et le climat ».

Permettez-moi de m’appesantir sur cette dernière question compte tenu des enjeux que constitue le changement climatique sur les pays du Sahel et du bassin du lac Tchad, enjeux qui portent notamment sur ses conséquences que sont la pauvreté et l’émergence e développement des menaces des organisations terroristes et criminelles.

La question du développement durable est au centre des préoccupations des peuples de ces deux régions et vos discussions peuvent nous aider dans la réflexion relative à la contribution de la culture dans le combat pour la lutte contre les effets du changement climatique.

Les présentes assises de votre Conférence revêtent par conséquent une importance particulière parce qu’elles permettent aux Gouvernements des ACP de réaffirmer leur engagement à faire de la culture un secteur prioritaire dont le potentiel doit être mobilisé pour atteindre les objectifs de coopération et de solidarité renforcées au niveau régional, inter-régional et international.

Mesdames, Messieurs,

Comme vous le savez, le développement durable a trois dimensions : économique, sociale et environnementale. Très tôt, les débats ont été engagés sur le lien qui existe entre culture et développement économique.

Ensemble de valeurs, de coutumes, de croyances, de normes, de règles formelles et informelles, la culture peut faciliter ou entraver le développement. Pendant longtemps, il a été admis que seules les valeurs occidentales sont favorables au développement économique avec notamment la mise en exergue du lien entre protestantisme et esprit capitaliste. Avec le développement économique de certains pays asiatiques comme le Japon, la Corée du Sud, Singapour et la Chine, on admet que les valeurs asiatiques du confucianisme peuvent être favorables au développement économique apportant ainsi la preuve que chaque société peut construire ses propres alternatives au modèle de développement économique adopté en occident, modèle de développement qui est aujourd’hui unanimement admis comme étant responsable du changement climatique.

Les conséquences négatives de la mise en œuvre de ce modèle sont à la base du retour en force du débat sur le lien entre culture et développement. La contradiction entre développement économique et protection de la planète, c’est-à-dire la nécessité de trouver un nouvel équilibre entre l’homme et la nature, a introduit très tôt la notion d’écodéveloppement qui permet d’intégrer les questions sociales environnementales et économiques du développement, un développement qui doit désormais répondre « aux besoins d’aujourd’hui sans mettre en question la capacité des générations futures de répondre à leurs propres besoins », un développement qui doit tenir compte de l’équité intergénérationnelle, autant de considérations qui ont amené les organisations internationales et les Etats à s’engager à inclure la culture dans les politiques de développement durable au point où il est question de faire de la culture son quatrième pilier. La culture doit donc participer à la construction d’un meilleur avenir pour l’humanité, d’un monde plus soucieux, d’humanité que de rentabilité.

Le rôle de la culture est reconnu par le biais d’une majorité d’ODD allant de l’éducation de qualité à l’égalité de genre en passant par les villes durables, l’environnement, la croissance économique inclusive, les modes de consommation, les sociétés pacifiques et inclusives. Du patrimoine culturel aux industries culturelles et créatives, la culture doit être à la fois un vecteur et un catalyseur du développement durable, un vecteur contribuant à une utilisation appropriée des ressources de notre planète, un vecteur permettant le renforcement de la résilience des communautés à travers des mesures aussi bien d’atténuation que d’adaptation. Nous devons nous demander quelles devraient être nos attitudes envers le milieu naturel dans lequel nous vivons. La dimension culturelle peut nous servir de guide à condition que les valeurs qu’elles portent le permettent.

C’est dire qu’il est important de réfléchir sur les modèles culturels qui favorisent la relation entre l’homme et la nature, sur les modèles qui renforcent la responsabilité de l’homme vis-à-vis de la nature. Cette responsabilité est mise en exergue par plusieurs cultures à travers le temps.

Le mythe des arbres et des forets sacrés et donc protégés, est évoqué dans les contes, récits et ouvrages anciens de tous les continents. Aussi les voit-on jouer un rôle dans le culte de nombreuses sociétés anciennes ou plus récentes. Les arbres sont souvent, sinon adorés comme des divinités, regardés du moins comme leur demeure. Toutes les religions, y compris les religions monothéistes, prônent la protection et la préservation des arbres et de l’environnement. C’est le cas de la religion musulmane à travers les hadiths du prophète Mohamed, paix et salut sur lui, dont voici quelques-uns :

  • • « Chaque fois qu’un musulman plante un arbre ou sème une graine, il aura à son actif comme aumône tout ce qui aura été mangé du produit de cette plante par un oiseau, un homme ou un quadrupède. » (Rapporté par Al-Bukhârî).
  • • “Quiconque a planté un arbre et veillé sur sa bonne conservation et son entretien jusqu’à ce qu’il produise ses fruits, est considéré comme ayant fait une aumône pour chacun de ses fruits”. (Rapporté par Ahmad)
  • • “Si la fin du monde venait à survenir alors que l’un d’entre vous tenait dans sa main une plante, alors s’il peut la planter avant la fin du monde, qu’il le fasse !” (Rapporté par Ahmad).
  • • En voyant un homme faire ses ablutions, le prophète Mohamed (SAW) lui dit : “Pas de gaspillage, pas de gaspillage.”(Rapporté par Ibn Maja)

Mesdames, Messieurs ;

Au Niger, nous sommes conscients de l’importance de la culture dans les actions de développement. C’est pourquoi nous avons fait de la renaissance culturelle la première priorité du programme de renaissance du Niger que nous mettons en œuvre depuis bientôt neuf ans. Aussi la renaissance culturelle vise-t-elle vise trois modernisations : sociale, politique et économique. Pour réaliser ces trois modernisations ce faire nous avons décidé d’identifier et de promouvoir nos propres valeurs et les valeurs d’emprunt tout en combattant les contre valeurs. A travers la modernisation sociale nous visons notamment le renforcement de la résilience de nos populations face aux effets du changement climatique.

Des traditions et des coutumes peuvent permettre le renforcement de cette résilience et contribuer notamment à la préservation des puits de carbone que sont les forêts. Le mythe des arbres et des forêts sacrés et donc protégés, est protégés, est évoqué dans les contes, récits et ouvrages anciens de tous les continents. Aussi les voit-on jouer un rôle dans le culte de nombreuses sociétés anciennes ou plus récentes. Les arbres sont souvent, sinon adorés comme des divinités, regardés du moins comme leur demeure. Toutes les religions, y compris les religions monothéistes, prônent monothéistes, prônent la protection et la préservation des arbres et de l’environnement. C’est le cas de la religion musulmane à travers les hadiths du prophète Mohamed, paix et salut sur lui, dont voici quelques-uns :

  • • « Chaque fois qu’un musulman plante un arbre ou sème une graine, il aura à son actif comme aumône tout ce qui aura été mangé du produit de cette plante par un oiseau, un homme ou un quadrupède. » (Rapporté par Al-Bukhârî).
  • • “Quiconque a planté un arbre et veillé sur sa bonne conservation et son entretien jusqu’à ce qu’il produise ses fruits, est considéré comme ayant fait une aumône pour chacun de ses fruits”. (Rapporté par Ahmad)
  • • “Si la fin du monde venait à survenir alors que l’un d’entre vous tenait dans sa main une plante, alors s’il peut la planter avant la fin du monde, qu’il le fasse !” (Rapporté par Ahmad).
  • • En voyant un homme faire ses ablutions, le prophète Mohamed (Mohamed (SAW) lui dit : “Pas de gaspillage, pas de gaspillage.”(Rapporté par Ibn Maja)

La question de l’hygiène et de la salubrité doit également faire l’objet de toute notre attention. En effet quand on voit la situation dans laquelle se trouvent nos villes, où les ordures s’entassent dans l’indifférence tant des autorités locales que des populations, on peut se demander comment nous avons pu perdre la culture d’entretien qui caractérisait nos villages. Pourtant, l’islamisation rapide de notre société aurait pu renforcer cette tradition. En effet, le prophète Mohamed (paix et salut sur lui) a dit : « la propreté est la moitié de la foi ». De manière générale, le Coran et les Hadiths recèlent de nombreuses références à l’environnement confié, par Dieu aux hommes. Nous devons recenser toutes ces références et nous en servir pour mobiliser les populations en vue de la protection et de la sauvegarde de notre environnement.

Comme vous l’avez relevé dans les conclusions de votre quatrième Conférence de Bruxelles, il s’agit de promouvoir la croissance économique et la création d’emplois, l’intégration de la culture dans les politiques et stratégies de développement, la protection des œuvres littéraires et artistiques, une meilleure circulation des biens et services culturels, la participation des femmes et des jeunes aux industries culturelles et créatives. Il revient donc à nos gouvernements de promouvoir le multiculturalisme et la richesse du patrimoine culturel de nos pays, en ce qu’ils contribuent à la cohésion des communautés, à l’unité et à la solidarité si nécessaires à leur développement économique et social.

Mesdames et Messieurs,

Le Niger s’est, pour sa part, résolument engagé dans la mise en œuvre au plan domestique des différents engagements pris au niveau de notre partenariat ACP. Notre objectif, c’est de promouvoir une véritable renaissance culturelle dans notre pays en la plaçant au rang des priorités du Gouvernement nigérien. C’est pourquoi nous avons pris les dispositions nécessaires pour garantir l’effectivité que nous voulons à la renaissance culturelle dans notre société, en créant un département ministériel qui lui est dédié, à savoir le Ministère en charge de la Renaissance Culturelle, des Arts et de la Modernisation sociale. Ce département ministériel a pour mission la conception, l’élaboration, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des politiques et stratégies nationales en la matière. L’objectif étant de contribuer à une modernisant de l’Etat et de la société en puisant dans nos valeurs propres.

Les actions sectorielles de ce département ministériel contribuent au succès des objectifs communs que nous poursuivons au niveau des ACP. Le Niger a promu la réalisation d’infrastructures culturelles dans tous les grands centres urbains et la définition de stratégies volontaristes d’encadrement public des initiatives culturelles, qui ont permis l’éclosion des talents artistiques et culturels, ainsi que le développement d’une production artistique et culturelle originale.

Et l’on peut d’ores et déjà noter, entre autres initiatives de ce département ministériel, l’avènement du statut de l’artiste, qui est un fait établi dans d’autres pays, mais qui n’était pas encore effectivement consacré au Niger. L’avènement de ce régime juridique spécifique, adapté au contexte particulier des acteurs culturels, reconnait à l’artiste et aux professionnels de la culture non pas seulement des droits, mais un statut qui consacre la protection et la promotion des arts, des lettres et des artistes. Ce statut tient compte du rôle important que joue la culture dans la promotion des valeurs de solidarité, de justice, d’équité, de paix et de cohésion sociale, qui sont des socles irremplaçables pour la réussite des efforts que nous consentons pour le développement économique et social de notre pays.

Le Programme de la Renaissance Culturelle et sa Feuille de Route adoptés récemment par le Gouvernement nigérien contribuent à recentrer l’action culturelle sur le développement économique et à réaffirmer l’identité culturelle en prenant appui sur des atouts essentiels, notamment la richesse du patrimoine culturel national et la possibilité de mobilisation d’un capital de production artistique et culturelle.

Je tiens à signaler que la renaissance culturelle constitue l’axe numéro 1 de notre programme de Développement Economique et Social (2017-2021). Elle est conçue comme une œuvre de renforcement des capacités et de mobilisation collective en vue d’atteindre la triple modernisation de notre pays, à savoir la modernisation Sociale, la modernisation politique et la modernisation économique. C’est un processus incluant en plus de la culture, des vecteurs comme la religion, la chefferie traditionnelle, les media et la jeunesse.

Mesdames, Messieurs

Le Programme d’actions de la Renaissance Culturelle et sa Feuille de Route relatifs à la renaissance culturelle, , adoptés récemment par le Gouvernement nigérien à cet effet, contribuent à recentrer l’action culturelle sur le développement économique et à réaffirmer l’identité culturelle nationale en prenant appui sur des atouts essentiels, notamment la richesse du patrimoine culturel national et la possibilité de mobilisation d’un capital de production artistique et culturelle.

D’autres axes du programme de renaissance font une place de choix à la culture pour sa contribution à l’atteinte des objectifs dudit programme. C’est le cas de l’initiative « 3 N », notre politique agricole qui intègre les pratiques traditionnelle dans son volet environnementale et agricole. Les pratiques endogènes d’adaptation et d’atténuation aux changements climatiques telles que les techniques de Défense et Restauration des Sols notamment, les Zaï/Tassa, les fixations de dunes, les haies vives, développés par les communautés, sont vulgarisées au niveau national et produisent de bons résultats.

Mesdames, Messieurs ;

Je viens de d’évoquer devant vous quelques aspects des initiatives que nous avons prises pour redynamiser le secteur de la culture au Niger. Je suis heureux de constater que de par son thème, des différents débats thématiques envisagés et de la qualité des Ministres et éminentes personnalités ici présents, la présente session de votre conférence confortent les actions du gouvernement nigérien dans sa volonté de faire de la culture un axe fort de son développement économique et social.

J’ai noté avec satisfaction que vos débats thématiques s’articuleront autour des importantes questions de la diversification des sources de financement des industries culturelles et créatives, du patrimoine culturel, de la création, du climat, et des initiatives de coopération sud-sud à travers notamment le rôle des villes et des collectivités locales.

Je ne doute pas que vos analyses et contributions à la présente réunion, permettront à nos gouvernements de réaliser les avancées que nous voulons en garantissant et en élargissant les financements innovants au profit de la culture, en élaborant et en mettant en ne œuvre des mesures d’adaptation appropriées au changement climatique et au développement durable, endurable, en intensifiant la coopération sud-sud dans le secteur de la culture à travers les collectivités territoriales ire et les villes. Nous aurions alors des programmes qui favoriseront la création d’une industrie culturelle et créative durable, la production des biens et services culturels de qualité et l’accès des producteurs culturels aux financements innovants et aux marchés locaux, régionaux et internationaux. Je ne doute pas que les négociations en cours ACP-UE réserveront à la culture la place qu’elle mérite.

En déclarant ouverts vos travaux, Je voudrais enfin, Mesdames et Messieurs les Ministres, Monsieur le Secrétaire Général du Groupes des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, souhaiter pleins succès aux présentes assises de la cinquième Conférence des Ministres de la Culture du Groupe des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique votre 5èmeréunion, dont les conclusions contribueront, à n’en point douter je ne le doute point, à la promotion du développement économique et social de nos pays..

Je vous remercie de votre attention.

1 thought on “Le président de la République du Niger Issoufou Mahamadou, ouvre la 5ème réunion des ministres de la culture des pays ACP

  1. Votre homme vous quitte!! quoi fais

    Je suis madame Yvonne étant à la recherche d’un marabout depuis 2 mois,je n’ai pas pu trouver un marabout qui pourra m’aider, or mon problème est quelque chose que je dois vite régler si non je perd mon boulot, c’est un peu étrange car j’avais un petit soucis avec mon mari compte tenue de mon
    boulot et finalement mon mari me quitte, donc j’ai contacté maître Gbefa qui est ma aider à fait revenir mon homme et finalement il a accepter que je continu avec ce boulot, ce n’est pas vrai, je suis devenue sa princesse et lui mon roi, je suis venu témoigner maître Gbefa pour ce qu il ma fait, là je vis bien avec mon homme dans notre maison suivi de notre chien Jaky…Maitre Gbefa merci pour tout je ne sais comment vous remercier,, merci infiniment.vous qui avez des soucis avec votre foyer ou autres ,
    contactez le : son numéro WhatsApp +229 68977542

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

© IciNiger : une publication du groupe BACHOTIC Informatique et multimédia | Newsphere by AF themes.