Le Burkina Faso et le Niger s’accordent sur la gestion d’un conflit sur un site aurifère frontalier
Les gouvernements burkinabè et nigérien ont trouvé un point d’accord lundi à Niamey sur la gestion d’une tension sur le site aurifère situé entre le département de Torodi au Niger et la province de la Komondjari au Burkina, a-t-on appris de source officielle à Ouagadougou.
Selon un communiqué conjoint signé à Niamey, du ministre de la Sécurité du Niger et celui de l’Administration territoriale du Burkina Faso, “les deux délégations ont déploré la détérioration du climat de cohabitation pacifique entre les populations burkinabè et nigérienne, mais également entre les responsables administratifs de la zone”. Les deux délégations ont à cet effet décidé, de reconnaître que “le site aurifère en question se situe en territoire burkinabè”, souligne le communiqué.
Les autorités des deux pays, ont décidé de procéder à sa fermeture en attendant la matérialisation de la frontière, et d’observer le statuquo ante dans la gestion de la frontière de façon générale en attendant le parachèvement de la mise en œuvre effective d’un arrêt de la Cour Internationale de Justice.
Depuis quelques jours la situation était tendue entre populations et forces de l’ordre du Niger dans cette localité, où des villageois ont découvert de l’or. Selon des informations publiées par les médias burkinabè, bien que située sur le territoire burkinabè, les forces de l’ordre du Niger opéraient dans cette localité.
Le Niger et le Burkina Faso ont convenu de convoquer d’urgence une réunion de la Commission Technique Mixte d’Abornement (CTMA) de la frontière à l’effet d’échanger sur le chronogramme du bornage de la frontière.
A cela s’ajoute, l’accélération de l’abornement de la frontière notamment dans les points d’achoppement par la mise à disposition de moyens conséquents ainsi qu’une mission de sensibilisation conjointe des populations frontalières par les ministres en charge des questions de frontières et des questions de mines.
IciNiger avec China.org