Ouverture de la session budgétaire de l’Assemblée nationale du Niger
Le président de l’Assemblée nationale du Niger, Ousseini Tinni, a procédé, ce mardi, à l’ouverture de la session budgétaire de l’institution dont les membres auront notamment à examiner le projet de Loi de finances 2019, soumis à leur appréciation par le gouvernement et qui, fait inédit, dépasse la barre des 2 000 milliards de FCFA.
Arrêté en recettes et dépenses à un montant de 2 050,76 milliards de FCFA, ce projet de budget qui a été adopté en Conseil des ministres le 17 septembre dernier, connait une hausse de 78,79 milliards de FCFA. Il correspond à 4% en valeur relative par rapport au budget 2018 qui est en cours d’exécution et s’élève à 1 971,97 milliards de FCFA.
Tout en félicitant les autorités financières pour avoir réussi à surmonter les écueils inhérents à l’expérimentation du budget programme, sur la base duquel le budget en cours d’exécution a été élaboré, Ousseini Tinni a émis le souhait que, « le Niger atteigne les objectifs qu’il s’est fixé en la matière pour les trois prochaines années, à savoir, une pression fiscale de l’ordre de 20% du PIB ».
Et comme pour répondre à la société civile opposée à certains aspects de la Loi de finances 2018 et aux nouvelles taxations contenue dans le projet de Budget 2019, le président de l’Assemblée nationale a expliqué que, sans aucun à priori, les parlementaires prendront toujours leurs responsabilités en matière de finances publiques et, comme toujours, ils feront leurs devoirs en âme et conscience.
Au cours de la dernière Journée d’actions citoyennes (JAC) qui s’est déroulée le 23 septembre dernier, les organisations membres du Cadre de concertation, d’action citoyenne de la société civile indépendante (CACC) ont appelé, en substance, les parlementaires à faire montre de discernement lors du vote de la Loi de finances 2019.
Avec APA ( Assane Seydou)